Votre allié stratégique pour toujours prendre des décisions pertinentes.
la comparaison deux-à-deux (pairwise) est plus accessible à la façon dont le cerveau fonctionne.
C’est la méthode très simple et précise d’évaluation utilisée par OptimalDecision™.
Le niveau d’incohérence est fortement réduit même en présence de nombreux critères, antagonistes et ambitieux.
OptimalDecision™ donne un indice de cohérence et alerte lorsque celui-ci n’est pas suffisant.
Le processus d’évaluation d’OptimalDecision™ est facile à appréhender et les évaluations sont immédiates.
Plusieurs scénarios sont dès lors faciles à gérer en modifiant certaines valeurs ou en ajoutant de nouveaux critères.
Les données stockées et sécurisées peuvent être mises à jour à tout moment pour s’adapter à de nouvelles conditions ou anticiper de potentiels changements.
les données peuvent être téléchargées vers d’autres applications pour une exploitation des résultats plus flexible.
Avec OptimalDecision™, le décideur est guidé étape par étape grâce à l’utilisation de mots d’usage courant beaucoup plus évocateurs et donc plus performants pour des évaluations plus précises.
On restitue ainsi avec davantage de finesse, ce que le cerveau droit a pu synthétiser.
Pour chaque mot, OptimalDecision™ attribue un chiffre qui sera utilisé par l’algorithme de manière à ne pas biaiser le jugement du décideur.
Les erreurs de décision affaiblissent la confiance en soi du manager, générant un sentiment d’incompétence ou de doute.
Cela peut conduire à des décisions plus hésitantes, à un stress accru et à une perte d’assurance dans l’initiative. À long terme, ces effets compromettent la performance, affaiblissent l’autorité perçue et nuisent à la crédibilité du manager.
OptimalDecision est un outil indispensable qui renforce votre estime de soi ainsi que celle de vos collègues, en vous positionnant comme un décideur éclairé, capable de faire les meilleurs choix, même dans les situations les plus complexes.
OptimalDecision™ fonctionne aussi bien sur desktop que sur tablette ou smartphone.
Sa simplicité et son universalité lui confèrent un véritable statut de
« Couteau Suisse de la Decision ».
Le tester c’est l’adopter. Vous ne vous en séparerez plus.
Les données peuvent être stockées sur un serveur interne ou externe.
Ces derniers sont choisis parmi ceux qui offrent la plus grande fiabilité et protection des données.
C’est toujours le décideur qui a la main sur le choix mais OptimalDecision™ apporte une garantie d’impartialité qui évite les polémiques et les tensions qui peuvent exister et qui souvent contribuent à une mauvaise prise de décision.
Avec OptimalDecision™, les choix sont basés sur une construction mathématique qui tollère même, de manière pondérée, une certaine partie de jugement subjectif tout en garantissant la cohérence globale des différentes évaluations.
on évite ainsi d’isoler les personnes qui ont un point de vue différent des autres.
Cela permet d’engager la discussion, de rapprocher les points de vue et d’enrichir le débat.
L’évaluation deux-à-deux (pairwise) limite l’impact des émotions qui s’avère être souvent plus fort dès lors qu’on raisonne sur la problématique globale.
De la sorte, chaque évaluation s’avère plus neutre et objective et on évite les blocages dus aux postures de principe.
OptimalDecision™ permet de faire aussi des évaluations collectives en présence ou via une conférence audio/video.
Dans ce cas, les évaluations se font de manière simultanée et confidentielle pour éviter toutes formes d’influences préjudiciables à la pertinence de la décision finale.
C’est un gain de temps et de coûts logistiques loin d’être indifférents.
On n’a pas toujours les données nécessaires à une prise décision documentée et on n’a pas toujours le temps d’aller chercher les données mancantes.
l’algorithme d’OptimalDecision™ s’appuie sur des chiffres mais aussi sur des informations de nature qualitative et synthétique.
OptimalDecision™ va stimuler les capacités cognitives du cerveau droit et transcoder ses évaluations qualitatives et synthétiques en chiffres utilisables par les mathématiques.
Si OptimalDecision™ interprète les mots en chiffres, c’est toujours le décideur qui est aux commandes car ce sont les mots qui guident l’algorithme.
OptimalDecision™ ne s’appuie pas sur l’intelligence artificielle mais sur l’intelligence collective avec l’aide d’un algorithme statique purement mathématique.
Tous les objectifs n’ont pas la même importance dans une stratégie.
Ne pas les pondérer ou bien se tromper dans la pondération peut entrainer des choix erronés sur les activités à mener.
OptimalDecision™ vous aide à les pondérer pour obtenir des choix plus en rapport avec la stratégie.
Les idées sont souvent plus nombreuses que les ressources disponibles. OptimalDecision™ évalue avec vous la contribution de chaque projet aux objectifs stratégiques pondérés afin d’en établir un classement cohérent, objectif, compréhensible et acceptable par tous.
Entre dépenses, revenus, risques et opportunités, OptimalDecision™ clarifie le scénario le plus pertinent pour attaquer un nouveau marché ou affaiblir un concurrent.
il évite ainsi la dispersion et donc la perte d’efficacité opérationnelle qui en résulte.
Aider vos clients à choisir parmi plusieurs options renforce votre leadership et votre professionalisme.
Avec une simple tablette et en restant dans le temps impartit à la réunion, OptimalDecision™ va époustoufler votre client par la pertinence de l’analyse que vous allez lui mettre à disposition lui faisant ainsi gagner du temps et de la confiance dans son projet.
Il va surement vous demander une copie d’OptimalDecision !
Les “wish-lists” de définition produit sont souvent longues et probablement excessives. Par peur de ne pas satisfaire pleinement les clients, on cherche à prendre en compte tous les besoins.
OptimalDecision™ aide à réaliser des arbitrages de manière impartiale sans risquer l’insatisfaction client ou passer à coté d’un besoin pertinent.
Les fonctionnalités doivent répondre aux besoins clients tout en prenant en compte d’autres critères : argumentaire de vente, nombre de variantes, classification des spécifications (“exiting” vs “expected”)…
OptimalDecision™ structure ces choix pour une vision claire et ordonnée afin que chaque fonction puisse se focaliser sur les mêmes arguments et avec un niveau d’engagement proportionnel au poids respectifs.
Espace, investissement, coûts de fonctionnement, capacité… autant de critères complexes qu’OptimalDecision™ analyse avec une cohérence maitrisée.
Même face à des problématiques très élaborées, OptimalDecision simplifie la complexité pour rendre la décision plus perspicace.
Les critères incluent risques de change, géopolitique, coûts et qualité de la main-d’œuvre.
Avec sa méthode de « pairwise comparison », OptimalDecision™ permet de naviguer efficacement dans ces décisions, même en l’absence de toutes les données nécessaires.
Les situations complexes impliquent souvent de multiples critères et de nombreuses compétences transversales sont nécessaires pour trouver le choix optimum.
OptimalDecision™ facilite les décisions, qu’elles soient individuelles ou collectives, en garantissant la confidentialité.
Lorsqu’il y a des divergences, il aide à trouver un compromis qui préserve la cohérence globale du raisonnement, tout en intégrant les points de vue extrêmes sans les rejeter.
Acheter au meilleur coût global, et non simplement au prix le plus bas, est une tâche complexe.
Il faut souvent des informations difficiles à trouver comme le cout de gestion d’un composant. OptimalDecision™ est conçu pour travailler à partir de données qualitatives et est capable d’intègrer des critères comme l’amélioration potentielle des prix, de la qualité ou des délais, ainsi que le co-design.
Grâce à sa capacité à travailler aussi bien avec des données (digital) qu’avec des mots (analogique), rien n’arrête OptimalDecision™.
Clients importants, situations urgentes, contrats d’assistance sont des critères parmi tant d’autres.
OptimalDecision vous aide à mettre en perspectives vos différentes options pour rester cohérent avec votre positionnement stratégique
à partir des feedback et sondages, OptimalDecision va pouvoir exploiter les informations pour en déduire des axes d’amélioration ou vous aider à découvrir de nouveaux services à offrir.
Nous l'avons utilisé pour la première fois pour élaborer le plan stratégique.
Au début c'est un peu déroutant de comprendre la règle des comparaisons deux-à-deux mais très vite, on s'y fait.
Le taux d'incohérence très élevé lors des premières évaluations a fini par la suite à se stabiliser.
Très utile pour les définitions produit. Les ventes voulaient beaucoup de fonction, le marketing n'était pas d'accord et le monde des opérations le voyait aussi différemment.
Cet outil nous a permis de prendre des décisions suffisamment éclairées et discutées pour être finalement reconnues utiles et acceptées.
Je ne m'en sépare plus.
Lors de la phase de restructuration des flux de production, il a été précieux de disposer d’un outil à portée de main pour apporter des réponses pertinentes aux différents scénarios envisagés.
Nos produits nécessitent l’utilisation de machines lourdes pour fabriquer les composants et pour l’assemblage.
Nous ne pouvions pas nous permettre d’erreur, car revenir en arrière aurait compromis les objectifs du projet.
OptimalDecision™ nous a permis d’avoir davantage confiance dans notre capacité de jugement.
nous avons utilisé avec succès OptimalDecision™ pour un nettoyage de portefeuille de produits.
nous n'étions pas tous d'accord sur ce qui fallait garder ou pas et avec la définition unanime sur le poids de chaque critère, la prise décision s'est faite à l'unanimité.
Algorithme très puissant.
Avec 4 Divisions très différentes les unes des autres, élaborer une stratégie et les plans d'actions stratégiques, OptimalDecision™ nous a été d'un grand secours.
Son point fort c'est l'algorithme. Simple à comprendre, il fait l'unanimité sur les résultats qu'il donne.
Nous avons utilisé OptimalDecision™ dans le cadre de la définition produit pour une pompe très particulière pour laquelle les informations nécessaires n'étaient pas toutes disponibles.
Cela ne nous a pas empêcher d'avancer et d'aboutir à des spécifications produit très focalisées sur les besoins essentiels à satisfaire.
« Offrir des outils simples et performants, basés sur des concepts éprouvés, pour faciliter une prise de décision rapide et pertinente, même dans les situations les plus complexes. »
OptimalDecision Team.
Nous sommes avant tout des consultants qui, depuis plus de 25 ans, accompagnons PME et grandes entreprises en Europe et dans le monde pour améliorer leurs performances opérationnelles et stratégiques.
La prise décision est au cœur de l’activité managériale mais aussi pour nous consultant. Face à des choix multi-critères souvent antagonistes et exigeants, est-on sur d’avoir fait le meilleur choix est une source de stress d’autant plus grand que la décision est stratégique pour l’entreprise.
Certes, il existe des solutions simplistes dont l’échelle d’évaluation s’avère pas très scientifique ou pour lesquelles, les conditions d’évaluation peuvent être influencées par les votes des collègues.
C’est à partir de ce constat pour le moins peu satisfaisant qu’est né OptimalDecision™, fruit de plus de 5 années de développement et d’améliorations constantes en collaboration directe avec nos clients les plus demandeurs sur le sujet.
Et ce n’est qu’un début : de nombreux défis et opportunités restent à explorer.
OptimalDecision ™ continuera d’évoluer, avec de nouvelles fonctionnalités. C’est promis!
Le moteur d’ OptimalDecision™ c’est l’approche et l’algorithme du Dr. Thomas L. Saaty. Célèbre mathématicien largement reconnu comme un pionnier dans le domaine de la prise de décision multicritère.
Il a travaillé entr’autres pour le gouvernement américain sur les questions de défense.
Son travail est toujours utilisé dans des outils logiciels et dans des recherches académiques, confirmant l’impact durable de ses idées.
Son concept fondamental se résume à: “Sans une structure, les décisions complexes ne peuvent être correctement prises.”
Le moteur d’ OptimalDecision™ c’est l’approche et l’algorithme du Dr. Thomas L. Saaty. Célèbre mathématicien largement reconnu comme un pionnier dans le domaine de la prise de décision multicritère.
Il a travaillé entr’autres pour le gouvernement américain sur les questions de défense.
Son travail est toujours utilisé dans des outils logiciels et dans des recherches académiques, confirmant l’impact durable de ses idées.
son concept fondamental se résume à: “Sans une structure, les décisions complexes ne peuvent être correctement prises.”
L’algorithme de Saaty, également connu sous le nom de “Analytic Hierarchy Process” (AHP), est une méthode développée dans les années 1970.
Il est conçu pour structurer et résoudre des problèmes complexes de prise de décision, en particulier ceux impliquant des critères multiples et parfois contradictoires.
L’algorithme de Saaty est structuré autour de 4 phases :
Sa principale innovation réside dans sa capacité à traduire des jugements qualitatifs (souvent subjectifs) en résultats quantitatifs pour aider les décideurs à hiérarchiser leurs priorités et à choisir la meilleure alternative. Il crée ainsi un pont entre l’univers des mots et le monde de la mathématique.
Il se distingue par des fonctionnalités uniques organisées par modules pour répondre à la diversité des situations.
Son domaine de prédilection c’est l’aide à la décision stratégique dans tous les processus majeurs de l’entreprise, là où l’impact d’une bonne décision se fait le plus sentir.
c’est pour cette raison que nous avons adapté en priorité l’algorithme pour coller au processus HOSHIN KANRI (management de la stratégie) et en paticulier aux sessions « catch-ball » qui le caractérise:
1. Intégration des principes du Dr. Akao, fondateur de la méthode QFD, pour :
2. Enrichissement de l’algorithme AHP :
3. Un véritable “couteau suisse” pour les managers :
Abstract: L’AHP se distingue par sa simplicité d’utilisation, sa flexibilité et son contrôle de cohérence, ce qui en fait un outil idéal pour des problèmes complexes avec des critères multiples. Bien qu’il ne convienne pas à tous les contextes (par exemple, des problèmes fortement interdépendants comme ceux gérés par ANP), il reste l’une des méthodes les plus polyvalentes et accessibles pour une prise de décision multicritère robuste.
L’AHP (Analytic Hierarchy Process) présente plusieurs avantages distincts qui le rendent particulièrement utile par rapport à d’autres méthodes d’aide à la décision multicritère. Voici ses principaux atouts en comparaison :
1. Structuration hiérarchique claire
2. Intégration des jugements subjectifs
3. Calcul des priorités et quantification des préférences
4. Vérification de la cohérence
5. Facilité de mise en œuvre pour des problèmes hiérarchiques
6. Polyvalence dans l’application
7. Facilité d’utilisation avec des outils logiciels
Résumé des avantages :
CRITERE |
AHP |
Autres Méthodes |
Structuration hiérarchique | Oui | Moins explicite (TOPSIS, SMART) |
Intégration des jugements subjectifs | Comparaisons intuitives | Pondérations directes (SMART, SAW) |
Priorités quantitative | Oui | Classement seulement (PROMETHEE) |
Vérification de cohérence | Oui (Consistency Ratio) | Rarement disponible |
Adaptabilité | Adapté aux problèmes hiérarchiques | Moins adapté pour la hiérarchie |
Large applicabilité
| Polyvalent | Souvent spécialisé |
Support logiciel
| Abondant et convivial | Variable |
Abstract: La loi de Miller met en évidence une limite essentielle de la mémoire de travail humaine : notre cerveau est conçu pour traiter efficacement un nombre restreint d’éléments à la fois. Que ce soit dans la conception de l’information, la prise de décision ou l’apprentissage, cette règle simple a des implications pratiques majeures. En structurant les informations et en respectant ces limitations cognitives, nous pouvons réduire la surcharge mentale, améliorer la rétention et favoriser une meilleure prise de décision. Une leçon précieuse dans un monde où l’information ne cesse de croître.
En 1956, le psychologue américain George A. Miller a publié un article révolutionnaire intitulé “The Magical Number Seven, Plus or Minus Two: Some Limits on Our Capacity for Processing Information”.
Cet article met en lumière une caractéristique fondamentale de la mémoire de travail humaine : sa capacité limitée à manipuler simultanément un nombre restreint d’éléments d’information.
Cette observation, connue sous le nom de loi de Miller, reste une référence clé en psychologie cognitive et a des implications pratiques dans de nombreux domaines.
La mémoire de travail est la capacité temporaire de notre cerveau à stocker et manipuler des informations pour accomplir des tâches cognitives, comme résoudre un problème ou prendre une décision.
Selon Miller, cette capacité est limitée à environ 7 ± 2 unités d’information, soit entre 5 et 9 éléments distincts pour la plupart des individus.
Ces “unités” peuvent prendre différentes formes : des chiffres, des lettres, des mots, des concepts ou même des objets visuels. Par exemple, lorsqu’on essaie de mémoriser un numéro de téléphone (comme 123-456-7890), la mémoire de travail traite chaque groupe de chiffres comme une unité distincte.
Un des points clés de la loi de Miller est la notion de “chunking”, ou regroupement. Ce mécanisme permet à notre cerveau de regrouper plusieurs éléments d’information en une seule unité significative pour augmenter la quantité d’informations manipulables.
Par exemple :
•Retenir “1, 2, 3, 4, 5, 6, 7” comme une liste de 7 chiffres peut être difficile.
•Mais en regroupant ces chiffres en “123”, “456”, et “7”, on réduit la charge cognitive à 3 blocs, rendant la mémorisation plus facile.
Le chunking est particulièrement utile dans des contextes où l’information doit être rapidement assimilée, comme dans la mémorisation de listes, la lecture ou l’apprentissage de nouvelles compétences.
La compréhension de cette limitation cognitive a des applications concrètes dans divers domaines :
1. Conception de l’information :
•Concision : Lorsqu’on présente des choix ou des instructions, limiter le nombre d’options ou de catégories à 7 éléments ou moins évite de surcharger l’utilisateur.
•Structuration : Organiser les informations en groupes logiques ou en hiérarchies facilite leur assimilation. Par exemple, un menu de navigation avec des sous-catégories claires améliore l’expérience utilisateur.
2. Prise de décision :
.Dans des environnements où les décisions reposent sur de nombreux critères ou options, la surcharge d’informations peut entraîner des erreurs ou des incohérences.
.Réduire les critères à 5-7 maximum permet de garantir une meilleure cohérence dans le processus décisionnel.
3. Apprentissage et pédagogie :
.Les enseignants et formateurs peuvent optimiser la rétention en structurant les contenus en petits blocs digestes et en s’assurant que les élèves ne sont pas submergés par trop d’informations simultanément.
Limites et critiques de la loi de Miller
Bien que largement acceptée, la loi de Miller n’est pas sans critiques. Des recherches ultérieures ont montré que la capacité de la mémoire de travail peut être inférieure à 7 éléments dans certains cas :
•Complexité de l’information : Lorsque les éléments sont complexes ou abstraits, la capacité de mémoire de travail diminue.
•Contexte individuel : L’expérience, la familiarité avec le contenu et les stratégies de mémorisation influencent fortement la capacité d’assimilation.
Par ailleurs, le chiffre “7” ne doit pas être interprété de manière rigide, mais plutôt comme une estimation générale de la limite cognitive humaine.
Abstract: Dans cet article, on montre que nos limites cognitives deviennent rapidement un obstacle face à des problématiques complexes. Lorsque le nombre de critères, d’options ou de niveaux d’évaluation augmente, nous risquons des incohérences majeures. Dans de tels cas, il devient essentiel de s’appuyer sur des outils méthodologiques ou informatiques pour structurer et vérifier nos décisions, garantissant ainsi leur pertinence et leur fiabilité.
Prendre une bonne décision nécessite d’abord d’accepter que notre capacité à évaluer des options est limitée par nos capacités cognitives. Bien que cette limite varie d’une personne à l’autre, elle existe pour tous. La dépasser risque de compromettre la pertinence de nos choix.
Lorsque vous achetez une voiture, vous comparez plusieurs modèles en fonction de critères spécifiques, comme :
1.Prix
2.Consommation d’énergie
3.Capacité de charge
Pour évaluer ces critères par paires (c’est-à-dire comparer chacun à tous les autres), vous aurez à effectuer 3 évaluations. Cela reste simple.
Supposons que vous ajoutez deux autres critères :
4. Type de moteur
5. Confort
Le nombre d’évaluations nécessaires passe alors à 10. Si vous continuez et augmentez à 10 critères, ce nombre bondit à 45 évaluations.
Des recherches montrent que l’être humain est capable de maintenir une bonne cohérence dans ses jugements lorsque le nombre de critères reste entre 4 et 7. Cela correspond à 6 à 21 comparaisons.
Cependant, au-delà de 7 critères (21 comparaisons), des incohérences apparaissent souvent. Ces erreurs rendent la décision moins fiable.
Et si nous ajoutons des niveaux d’évaluation ?
Prenons les mêmes 5 critères et ajoutons cette fois 3 niveaux d’évaluation (par exemple : modéré, élevé, très élevé).
•Le nombre total de combinaisons devient 243.
.Si l’on passe à 5 niveaux (modéré, élevé, très élevé, fortement élevé, excessivement élevé), ce nombre grimpe à 3 125 combinaisons.
Maintenant, imaginons que vous souhaitez évaluer 3 véhicules différents en tenant compte de ces critères et niveaux d’évaluation.
•Le nombre de combinaisons à analyser monte à près de 9 400.
Cela implique une analyse fine et une cohérence parfaite tout au long des évaluations, ce qui dépasse largement les capacités cognitives des individus, même les plus performants.
L’Analyse Hiérarchique des Processus (AHP), développée par Thomas Saaty, est une méthode d’aide à la décision multicritère.
Elle permet de structurer des problèmes complexes en une hiérarchie claire et de comparer différentes options de manière systématique.
1. Définir le problème et établir une hiérarchie
Le problème est décomposé en plusieurs niveaux hiérarchiques :
Exemple :
Pour choisir une voiture, la hiérarchie pourrait être :
2. Comparaisons par paires
Chaque critère (et parfois sous-critère) est comparé deux par deux pour déterminer leur importance relative par rapport à l’objectif global.
Exemple de comparaison :
Cela forme une matrice de comparaison par paires, comme celle-ci pour 3 critères :
3. Calcul des poids relatifs (priorités)
Une fois la matrice remplie :
Exemple :
Si les poids relatifs obtenus pour les critères sont :
Le Prix est 1,67 fois plus important que le confort. En d’autres termes, pour chaque unité d’importance accordée au confort, 1,67 unités sont accordées au prix.
4. Comparaison des alternatives
Les alternatives (par exemple, différents modèles de voiture) sont également comparées par paires selon chaque critère, pour déterminer leur contribution relative à ce critère.
Exemple pour le critère Prix :
•Modèle A vs Modèle B : A est modérément meilleur → Note 3.
•Modèle A vs Modèle C : C est beaucoup moins cher → Note 1/5.
On répète le processus pour chaque critère.
5. Agrégation des résultats
Les priorités des alternatives pour chaque critère sont multipliées par les poids relatifs des critères, puis additionnées. Cela donne un score global pour chaque alternative.
Exemple :
Si le Prix compte pour 50% et que Modèle A obtient un score de 0.8 sur le Prix, alors la contribution au score final est : 0,8 x 50% = 0,4
6. Vérification de la cohérence
L’AHP mesure la cohérence des jugements à l’aide du Consistency Ratio (CR) :
1.On calcule un indice de cohérence (Consistency Index, CI) basé sur la matrice initiale et les poids relatifs.
2.Le CR est obtenu en comparant le CI à une valeur de référence (le Random Index, RI) pour le même nombre de critères.
•Si le CR < 0,1, les jugements sont considérés comme acceptables.
•Si le CR>0,1 , les comparaisons doivent être revues pour réduire les incohérences.
1.Décomposer le problème en une hiérarchie de critères et alternatives.
2.Comparer les éléments par paires pour déterminer leur importance relative.
3.Calculer les priorités et les scores globaux pour chaque alternative.
4.Vérifier la cohérence des jugements.
L’AHP fournit une méthode transparente et reproductible pour structurer la prise de décision, tout en permettant de gérer la subjectivité inhérente aux évaluations humaines.
Abstract: Les principaux bénéfices de l’AHP résident dans sa capacité à structurer, clarifier et quantifier des décisions complexes, tout en offrant une transparence et une robustesse unique. Que ce soit pour des décisions stratégiques ou opérationnelles, AHP aide les individus et les organisations à prendre des décisions éclairées et cohérentes.
L’Analyse Hiérarchique des Processus (AHP) est un outil puissant pour structurer et rationaliser la prise de décision dans des situations complexes. Voici les principaux avantages qu’elle offre :
1. Structuration claire des problèmes complexes
2. Prise en compte des jugements subjectifs
3. Calcul des priorités objectives
4. Gestion des décisions multicritères
5. Identification et correction des incohérences
6. Comparaison transparente des alternatives
7. Large applicabilité
8. Intégration avec les outils technologiques
Abstract: Une mauvaise décision ne s’arrête jamais à un simple résultat insatisfaisant. Elle peut entraîner une triple sanction : des impacts immédiats, des biais futurs et une perte de confiance. La clé pour limiter ces conséquences réside dans une approche méthodique et proactive de la prise de décision, combinée à une capacité à identifier et corriger rapidement les erreurs. Ainsi, transformer l’échec en apprentissage devient possible, ouvrant la voie à des décisions mieux informées et plus robustes à l’avenir.
Prendre une mauvaise décision ne se limite pas à un simple échec ponctuel.
Les répercussions peuvent être profondes et multiples, affectant non seulement le résultat immédiat, mais également les processus futurs et les dynamiques organisationnelles ou personnelles.
1. Première sanction : Les conséquences directes
Une mauvaise décision entraîne souvent des répercussions immédiates sur les objectifs visés. Ces effets se manifestent sous différentes formes selon le contexte :
Exemple concret : Une entreprise choisissant un fournisseur moins cher mais peu fiable risque des retards dans la chaîne d’approvisionnement, ce qui peut perturber l’ensemble des opérations.
2. Deuxième sanction : La compromission des décisions futures
Une mauvaise décision, surtout si elle n’est pas identifiée ou corrigée rapidement, peut compromettre les choix à venir car une erreur initiale peut engendrer :
Exemple concret : Dans un projet mal défini dès le départ, tous les ajustements futurs risquent d’être inefficaces car ils sont fondés sur des bases déjà fragiles.
3. Troisième sanction : L’érosion de la confiance
La confiance, qu’elle soit personnelle, organisationnelle ou collective, est un pilier fondamental du processus décisionnel.
Une mauvaise décision peut provoquer une perte de confiance :
Exemple concret : Une stratégie commerciale ratée peut non seulement entraîner des pertes financières, mais également faire douter les actionnaires de la capacité du leadership à gérer l’entreprise.
Comment éviter la triple sanction ?
Pour minimiser ces conséquences, il est essentiel de mettre en place des mécanismes permettant de prendre des décisions plus éclairées et de gérer efficacement les erreurs :
Abstract:
Voici une présentation rapide des principaux algorithmes et méthodes d’aide à la décision utilisés dans différents contextes, chacun ayant ses spécificités et domaines d’application.
1. AHP (Analytic Hierarchy Process)
2. ANP (Analytic Network Process)
3. TOPSIS (Technique for Order of Preference by Similarity to Ideal Solution)
4. PROMETHEE (Preference Ranking Organization Method for Enrichment Evaluation)
5. ELECTRE (Elimination and Choice Expressing Reality)
6. SMART (Simple Multi-Attribute Rating Technique)
7. VIKOR (VIseKriterijumska Optimizacija I Kompromisno Resenje)
8. MAUT (Multi-Attribute Utility Theory)
9. SAW (Simple Additive Weighting)
10. DEA (Data Envelopment Analysis)
11. Monte Carlo Simulation
12. Weighted Sum Model (WSM)
Choix de la méthode
Le choix de l’algorithme dépend du problème à résoudre :
Chaque méthode a ses forces et ses limites, mais elles partagent toutes le même objectif : structurer et rationaliser la prise de décision.
Abstract: Le Hoshin Kanri est une méthode puissante pour transformer une vision stratégique en actions concrètes, alignant toute l’organisation autour d’objectifs communs. En pratiquant cette approche avec rigueur et collaboration, les entreprises peuvent atteindre leurs objectifs stratégiques tout en renforçant leur capacité à s’adapter aux changements.
Le Hoshin Kanri (littéralement : “gestion par boussole” ou “déploiement stratégique”) est une méthode japonaise de gestion stratégique qui permet d’aligner les objectifs à long terme d’une organisation avec les actions opérationnelles.
Développé au Japon dans les années 1960, il est couramment utilisé par des entreprises comme Toyota.
L’objectif principal du Hoshin Kanri est de s’assurer que tous les niveaux de l’organisation travaillent dans la même direction, en combinant planification stratégique et exécution efficace.
Exemple : “Devenir leader dans le secteur des véhicules électriques d’ici 5 ans.”
Exemple : “Réduire les coûts de production des batteries de 10 % cette année.”
Exemple :
Exemple : Planifier un projet pour réduire les pertes de production à chaque étape.
1.Tableau X-Matrix :
2.Catchball :
3.KPI et tableaux de bord :
Les bénéfices du Hoshin Kanri :
Abstract: MODERN QFD et BLITZ QFD sont des évolutions du QFD qui s’adaptent aux besoins des organisations modernes. MODERN QFD offre une modularité et une efficacité accrues pour des projets structurés, tandis que BLITZ QFD permet de prendre des décisions rapides en se concentrant sur les priorités essentielles. Ces méthodes garantissent une meilleure agilité sans compromettre la satisfaction client.
Le Quality Function Deployment (QFD) est une méthode structurée pour traduire les besoins et attentes des clients (la voix du client) en spécifications techniques claires pour le développement de produits ou de services.
Les variantes MODERN QFD et BLITZ QFD ont été développées pour rendre cette méthode plus rapide et plus adaptée aux environnements modernes et dynamiques.
MODERN QFD (MODular and Efficient Response to Needs QFD) est une évolution du QFD classique, conçue pour répondre aux limitations du modèle traditionnel, souvent jugé lourd et complexe. MODERN QFD se concentre sur la simplification et l’efficacité dans le déploiement de la méthode tout en maintenant un haut niveau de rigueur.
Principes clés de MODERN QFD :
1.Modularité :
2.Priorisation :
3.Visualisation efficace :
4.Intégration numérique :
Comment pratiquer MODERN QFD ?
1.Collecte des besoins : Identifier les attentes des clients grâce à des enquêtes, des entretiens ou des analyses de marché.
2.Modularisation : Découper les besoins en modules spécifiques (par exemple, design, performance, coût).
3.Construction de la matrice principale :
4.Analyse et priorisation :
5.Suivi et ajustement :
BLITZ QFD est une version simplifiée et rapide de la méthode QFD. Elle a été développée pour les projets nécessitant des cycles courts (par exemple, dans un environnement agile). BLITZ QFD vise à se concentrer sur les aspects les plus critiques d’un produit ou service, en réduisant les matrices QFD classiques à leurs éléments essentiels.
Principes clés de BLITZ QFD :
1.Simplicité :
2.Approche itérative :
3.Concentration sur les priorités :
4.Approche rapide :
Comment pratiquer BLITZ QFD ?
1.Identification rapide des besoins critiques :
2.Construction d’une mini-matrice :
3.Analyse et décision :
4.Action rapide :
Comparaison entre MODERN QFD, BLITZ QFD et QFD classique
Aspect | QFD classique | MODERN QFD | BLITZ QFD |
Complexité | Très détaillée, parfois lourde | Simplifiée, modulaire | Très légère, concentrée |
Temps requis | Long | Moyen | Court |
Approche | Exhaustive | Flexible | Minimaliste |
Public cible | Projets complexes | Projets modulaires | Projets rapides/agiles |
Visualisation | Matrices volumineuses | Matrices simplifiées | Mini-matrices critiques |
1.ISO 16355 – Application du QFD
2.ISO 9001 – Systèmes de management de la qualité
Bien que le QFD ne soit pas explicitement mentionné, cette norme encourage l’utilisation d’outils pour comprendre les besoins des parties prenantes et les traduire en exigences opérationnelles, un processus fondamental du QFD.
3.ISO/TS 16949 – Management de la qualité dans l’automobile
Ce standard spécifique à l’industrie automobile recommande l’utilisation d’outils comme le QFD pour s’assurer que les produits répondent aux attentes des clients.
Abstract:
Les biais cognitifs sont des distorsions systématiques qui influencent nos perceptions, jugements et décisions.
Ils peuvent découler d’un excès de confiance, de nos émotions, de l’information disponible ou de l’influence sociale.
Parmi les plus courants, on retrouve le biais de confirmation, l’effet d’ancrage et le biais d’aversion à la perte.
Ces biais peuvent entraîner des erreurs de jugement, mais en les identifiant et en adoptant une approche critique, il est possible de minimiser leur impact et de prendre des décisions plus éclairées.
L’algorithme utilisé par OptimalDecision permet de minimiser l’impact du biais cognitif et dans tous les cas, de signaler par l’index de non cohérence que le biais a rendu les évaluations non coéhentes.
Les biais cognitifs sont des distorsions systématiques dans la manière dont les individus perçoivent, analysent et prennent des décisions. Voici les catégories et les biais les plus courants :
Ces biais se produisent lorsque l’accès ou l’exposition à certaines informations influence nos décisions.
•Biais de disponibilité : Tendance à accorder plus d’importance aux informations facilement accessibles ou mémorables.
•Biais de représentativité : Juger qu’une situation appartient à une catégorie en fonction de stéréotypes ou d’exemples similaires.
•Biais d’ancrage : Se baser excessivement sur la première information reçue (l’ancre) pour prendre une décision.
Ils concernent les distorsions dans le rappel ou l’interprétation des souvenirs.
•Effet de récence : Accorder plus de poids aux informations les plus récentes.
•Effet de primauté : Se souvenir davantage des premières informations reçues.
•Faux souvenirs : Création de souvenirs inexacts ou déformés sous l’influence d’autres éléments.
Ces biais sont influencés par les émotions ou l’attachement personnel.
•Biais de confirmation : Favoriser les informations qui confirment nos croyances existantes et ignorer celles qui les contredisent.
•Biais d’optimisme : Surestimer les chances de succès ou minimiser les risques.
•Biais de statu quo : Préférer la situation actuelle par crainte du changement.
Ils sont liés à la manière dont nous interagissons ou percevons les autres.
•Effet de halo : Juger une personne ou une situation sur la base d’une seule caractéristique positive.
•Effet de corne : Juger négativement sur la base d’une seule caractéristique négative.
•Biais d’autorité : Accorder plus de poids aux opinions exprimées par une figure d’autorité, parfois au détriment de notre propre raisonnement.
Ils influencent directement les jugements et les choix.
•Biais d’aversion à la perte : Donner plus de poids aux pertes potentielles qu’aux gains équivalents.
•Biais d’excès de confiance : Surestimer ses propres capacités ou connaissances.
•Effet de cadrage : Les décisions varient en fonction de la manière dont une situation est présentée (gain ou perte).
Ces biais sont influencés par notre environnement ou le comportement d’autrui.
•Biais de conformisme : Adopter les opinions ou comportements d’un groupe pour s’y intégrer.
•Biais d’effet de faux consensus : Croire que nos opinions ou comportements sont plus répandus qu’ils ne le sont réellement.
•Biais d’alignement : Se concentrer sur ce qui est compatible avec les attentes ou les objectifs collectifs, en ignorant le reste.
Ces biais se produisent lorsque nous devons prendre des décisions dans des contextes ambigus.
•Biais de disponibilité heuristique : S’appuyer sur des exemples récents ou marquants pour évaluer une probabilité.
•Biais d’ambiguïté : Éviter les options avec des informations incertaines, même si elles sont meilleures.
•Effet de polarisation : Une discussion ou une réflexion approfondie renforce des positions initiales, qu’elles soient justifiées ou non.
Les biais cognitifs sont nombreux et influencent nos décisions dans des contextes variés. En étant conscient de leur existence et de leur impact, il est possible de réduire leur influence pour améliorer la qualité des décisions et des jugements.
L’algorithme utilisé par OptimalDecision permet de minimiser l’impact du biais cognitif.
Abstract:
Les biais comportementaux façonnent nos comportements et décisions, souvent sans que nous en soyons conscients. En les identifiant et en adoptant des stratégies pour les atténuer, nous pouvons améliorer notre qualité de vie et nos interactions avec les autres.
Les biais comportementaux désignent les écarts systématiques entre ce que nous savons ou voulons et ce que nous faisons réellement. Ils influencent nos décisions et actions, souvent de manière inconsciente, et sont façonnés par des biais cognitifs, des émotions, ou encore des pressions sociales et environnementales. Mais quels sont ces biais, et comment les reconnaître pour mieux les surmonter ?
Un biais comportemental reflète une divergence entre intention et comportement. Il peut s’expliquer par des mécanismes mentaux (comme des raccourcis cognitifs) ou des influences extérieures (comme les normes sociales). Ces biais affectent notre façon d’agir, de choisir, ou même de reporter certaines décisions.
1. Biais d’inertie
Nous avons tendance à rester dans le statu quo, même lorsque le changement serait bénéfique. Par exemple, ne pas changer de fournisseur d’énergie malgré des offres plus avantageuses ailleurs.
2. Surréaction aux pertes
Nous redoutons plus de perdre que de gagner. Par exemple, refuser un investissement risqué, même s’il offre un bon potentiel de profit.
3. Biais de procrastination
Nous repoussons les tâches importantes, souvent en pleine connaissance des conséquences négatives, comme différer un rendez-vous médical essentiel.
4. Préférence pour les récompenses immédiates
Ce biais nous pousse à privilégier les plaisirs à court terme au détriment des gains à long terme. Exemple : acheter un gadget impulsivement au lieu d’épargner pour un projet plus significatif.
5. Effet de troupeau
Nous imitons les comportements des autres, indépendamment de leur logique, comme investir dans une action simplement parce qu’elle est populaire.
6. Biais de surconfiance
Nous surestimons nos capacités ou connaissances, par exemple en pensant réussir dans un domaine mal maîtrisé.
7. Effet d’encadrement (Framing Effect)
La manière dont une information est présentée influence nos décisions. Par exemple, préférer un produit étiqueté “90 % sans gras” plutôt que “10 % de gras”, même si c’est identique.
8. Biais du coût irrécupérable
Nous continuons à investir du temps ou de l’argent dans un projet perdu d’avance, uniquement parce que nous y avons déjà consacré des efforts.
9. Effet de dotation
Nous valorisons davantage ce que nous possédons. Par exemple, refuser de vendre un objet à un prix équitable en raison de sa valeur sentimentale.
10. Biais de disponibilité
Nous évaluons la probabilité d’un événement en fonction de la facilité avec laquelle il nous vient en tête, comme craindre davantage un crash d’avion après en avoir vu un reportage.
Les biais comportementaux influencent des domaines cruciaux de notre vie, comme nos finances, notre santé, ou nos relations. Les reconnaître peut :
•Améliorer nos prises de décision : Mieux évaluer les situations et éviter les erreurs courantes.
•Faciliter le changement : Réduire les comportements nuisibles, comme la procrastination.
•Optimiser nos relations : Anticiper les biais des autres pour communiquer et collaborer plus efficacement.
1.Prendre conscience des biais : Le simple fait de les connaître peut réduire leur impact.
2.Créer un environnement structuré : Par exemple, définir des rappels ou automatiser des tâches.
3.Appliquer des outils comme les nudges : Ces petits coups de pouce peuvent inciter à des comportements bénéfiques sans contraindre les choix.
4.Adopter une approche rationnelle : Remettre en question nos intuitions et rechercher des données objectives.
Et vous, quels biais comportementaux avez-vous déjà repérés dans votre quotidien ?
Abstract:
Les biais cognitifs et comportementaux sont profondément liés : les premiers influencent nos décisions, tandis que les seconds traduisent ces distorsions dans l’action. Comprendre cette interaction est essentiel pour améliorer nos choix et nos comportements, que ce soit dans la vie personnelle ou professionnelle.
Les biais cognitifs et les biais comportementaux jouent un rôle central dans la manière dont nous prenons des décisions et agissons au quotidien. Bien qu’ils soient étroitement liés, ils se situent à des niveaux différents : les biais cognitifs influencent la pensée, tandis que les biais comportementaux se manifestent dans l’action. Mais alors, qui influence qui ? Et comment ces biais interagissent-ils ?
Biais cognitifs : la distorsion de la pensée
Les biais cognitifs sont des raccourcis mentaux qui provoquent des erreurs dans la manière dont nous traitons l’information. Ils influencent nos perceptions, nos jugements et nos décisions avant même qu’une action ne soit entreprise.
•Exemples :
•Biais de confirmation : rechercher uniquement des informations qui confirment nos croyances.
•Biais d’ancrage : accorder trop d’importance à la première information reçue.
Biais comportementaux : l’écart entre intention et action
Les biais comportementaux, quant à eux, se manifestent dans nos actions. Ils reflètent un décalage entre ce que nous savons ou voulons et ce que nous faisons réellement.
•Exemples :
•Procrastination : reporter indéfiniment une tâche importante.
•Effet de troupeau : imiter les comportements des autres sans analyse rationnelle.
Les biais cognitifs : la source des biais comportementaux
Les biais cognitifs sont souvent à l’origine des biais comportementaux, car ils influencent nos décisions en amont. En déformant la manière dont nous évaluons une situation, ils conduisent à des comportements spécifiques.
•Exemple :
•Le biais de statu quo (préférence pour la situation actuelle) alimente le biais d’inertie, où l’on évite tout changement, même bénéfique.
Les biais comportementaux renforcent les biais cognitifs
À l’inverse, des comportements répétitifs influencés par des biais comportementaux peuvent renforcer certains biais cognitifs. Par exemple, suivre systématiquement l’opinion du groupe (effet de troupeau) peut accentuer un biais de confirmation, car nous cherchons des preuves pour justifier notre choix.
•Les biais cognitifs agissent dans la pensée :
Ils modifient notre perception de la réalité et influencent nos décisions avant l’action.
•Les biais comportementaux se traduisent dans l’action :
Ils montrent l’écart entre l’intention (pensée) et ce que nous faisons réellement.
Cas 1 : Reporter une tâche importante
1.Biais cognitif : Le biais de disponibilité nous pousse à exagérer la difficulté immédiate d’une tâche.
2.Biais comportemental : Cela conduit à la procrastination, où la tâche est reportée indéfiniment.
Cas 2 : Investir dans un projet risqué
1.Biais cognitif : Le biais d’optimisme nous pousse à sous-estimer les risques.
2.Biais comportemental : Cela peut mener à un comportement impulsif, comme investir sans évaluer correctement les conséquences.
La relation entre biais cognitifs et comportementaux est souvent circulaire :
•Un biais cognitif (pensée) déclenche un biais comportemental (action).
•Un biais comportemental peut renforcer un biais cognitif (pensée répétée).
Par exemple, une personne qui procrastine (comportemental) peut se convaincre que la tâche est insurmontable (cognitif), ce qui renforce la procrastination.
Reconnaître l’interaction entre ces deux types de biais est crucial pour améliorer nos prises de décisions et nos comportements :
•Identifier les biais cognitifs : Cela permet de comprendre pourquoi nous prenons certaines décisions irrationnelles.
•Agir sur les biais comportementaux : En modifiant nos comportements, nous pouvons affaiblir les schémas cognitifs biaisés.
7. Comment limiter leur impact ?
1.Prendre conscience des biais : Être vigilant face à nos schémas de pensée et de comportement.
2.Créer des environnements structurés : Utiliser des outils comme des rappels ou des listes de priorités pour réduire l’impact des biais comportementaux.
3.Prendre du recul : Remettre en question nos intuitions et chercher des données objectives.
Et vous, quels biais avez-vous déjà repérés dans vos décisions ou comportements ?
Partager des points de vue sur des défis communs stimule la créativité et conduit souvent à des solutions simples et efficaces.
Face aux difficultés liées à la survie et à l’évolution, les entreprises, souvent sous pression par manque de temps, ont tendance à opter pour des solutions standardisées, dictées par l’habitude plutôt que par une analyse réellement adaptée à leurs besoins.
Nous croyons que les partenaires jouent un rôle essentiel pour inverser cette tendance. Leur contribution dépasse la simple promotion de nos solutions : ils enrichissent notre approche en partageant leurs besoins et leurs suggestions.
Cette collaboration vise à créer une valeur réciproque, bénéfique pour OptimalDecision, les partenaires et les clients. C’est pourquoi nous avons développé divers programmes adaptés aux différents niveaux de compétence technique et d’engagement des partenaires. Ces programmes vont de la mise en relation avec des clients potentiels qualifiés jusqu’à la gestion complète de l’implémentation.
Nous proposons également un programme de formation avec certification, conçu pour les partenaires souhaitant renforcer leurs compétences et maximiser leur impact.
Entreprises et des professionnels qui reconnaissent les avantages de nos solutions pour leurs clients ou pour d’autres entreprises de leur réseau.
Lorsqu’ils identifient une opportunité d’utiliser nos applications, ils la signalent à l’équipe Optimal Decision™, qui prend en charge les étapes suivantes du processus de vente.
Entreprises et professionnels spécialisés dans la gestion stratégique et de la performance (Hoshin Kanri, QFD, développement produit, lean manufacturing, …) et dans tout secteur nécessitant la gestion de projets complexes.
Ces partenaires cherchent à enrichir leur portefeuille de produits et services avec des solutions à forte valeur ajoutée.
Les reseller partner peuvent se présenter à leurs clients avec une image cohérente, renforçant ainsi leur offre.
Ils gèrent de manière autonome la vente de Optimal Decision à leurs clients, avec le soutien éventuel de l’équipe Optimal Decision pendant la phase de prévente.
Le support technique et la prestation de services (pour lesquels le partenaire n’est pas encore formé) sont assurés en toute sécurité par l’équipe Optimal Decision.
Entreprises et professionnels ayant des compétences dans la gestion de la stratégie et de la performance (Hoshin Kanri, QFD, développement produit, lean manufacturing, …) et dans tout secteur nécessitant la gestion de projets complexes.
Ces partenaires cherchent à enrichir leur portefeuille de produits et services avec des solutions à forte valeur ajoutée.
Ils disposent d’une équipe hautement compétente pour gérer de manière autonome leurs clients, tant sur le plan technique que commercial.
Ils assurent un support technique direct à leurs clients.
Ils font appel à l’équipe Optimal Decision uniquement pour la prestation de services avancés.
Entreprises et professionnels dotés de compétences en gestion de la stratégie et de la performance (Hoshin Kanri, QFD, développement produit, lean manufacturing, …) et dans tout secteur nécessitant la gestion de projets complexes.
Ils ont démontré leur capacité à gérer de manière autonome même les projets les plus exigeants et à fournir des services avancés.
Ils reçoivent des leads qualifiés dans leur zone pour développer davantage leur activité.
Ils collaborent avec l’équipe Optimal Decision pour planifier de nouveaux développements techniques et stratégiques.
Quel est le niveau de sécurité du cloud sélectionné ?
OD : Nous avons choisi Google Cloud Platform (GCP) pour sa grande sécurité, tant en matière de cybersécurité que de protection des données. GCP garantit les normes européennes les plus élevées en termes de sécurité :
•ISO27001 pour la protection et la sécurité des données,
•ISO27017 pour la sécurité des environnements cloud,
•ISO27018 pour la protection des données personnelles dans le cloud.
Comment être sûr de l’aptitude de l’algorithme à aboutir à la bonne décision
OD: Avec OptimalDecision, nous ne sommes pas dans le monde de l’intelligence artificielle.
L’algorithme est fixe. Il s’appuie sur des formules mathématiques établies par un docteur en mathématique mondialement connu et réputé pour ses travaux sur les outils d’aide à la décision.
Ce ne sera jamais OptimalDecision™ qui prendra la décision. Il organise et structure les données pour clarifier la complexité de la décision.
c’est déjà beaucoup!
Il existe de nombreux autres algorithmes. Pourquoi avoir choisi AHP
OD: Il existe en effet de nombreux autres algorithmes. Nous avons listé les principaux dans le chapitre ressources.
vous y trouverez des explications plus détaillées.
en résumé, il n’y a pas un seul algorithme qui n’ait que des avantages. AHP est réputé pour sa simplicité de compréhension et de mise en oeuvre.
Nous voulions offrir un outil qui soit utilisable avec le moins de connaissances préalables.
nous l’avons testé avec succès à de nombreuses reprises avec des applications très différentes.
c’est pour nous une exigence que de proposé un produit éprouvé.
De plus, nous l’avons enrichi avec des fonctionnalités inédites ce qui en fait une singularité qu’aucune autre méthode est en mesure d’apporter actuellement.
Quelles sont les sources de l’algorithme AHP
OD:
1. Origines de la méthode AHP
•Créateur : Thomas L. Saaty, qui a formalisé l’AHP pour fournir une structure logique et mathématique à la prise de décision complexe.
•Première publication :
•Le concept a été présenté dans le livre “The Analytic Hierarchy Process”, publié pour la première fois en 1980.
•Ouvrage de référence : Saaty, T. L. (1980). The Analytic Hierarchy Process: Planning, Priority Setting, Resource Allocation. McGraw-Hill.
2. Fondements théoriques
•Théorie des matrices et des valeurs propres :
•L’AHP s’appuie sur l’algèbre linéaire pour dériver les poids relatifs des critères et des alternatives.
•Le calcul des priorités repose sur les valeurs propres et les vecteurs propres d’une matrice de comparaison par paires.
•Théorie de l’utilité multicritères :
•L’AHP est lié à la théorie de l’utilité, qui vise à maximiser une fonction d’utilité globale basée sur des critères multiples.
•Psychologie cognitive et préférences humaines :
•L’échelle fondamentale utilisée pour les comparaisons par paires (de 1 à 9) est basée sur des observations psychologiques sur la perception humaine des différences d’importance.
3. Applications et validation
•Premières applications :
•Utilisé initialement dans la planification militaire et les décisions stratégiques complexes.
•Étendu ensuite aux domaines de la gestion, de l’économie, de la santé, et de l’ingénierie.
•Critiques et validations :
•L’AHP a été largement étudié et validé dans des recherches académiques, mais il a également suscité des critiques, notamment sur la subjectivité des comparaisons et la sensibilité à l’incohérence.
4. Sources académiques clés
•Livres de Thomas Saaty :
•Saaty, T. L. (1990). Multicriteria Decision Making: The Analytic Hierarchy Process. RWS Publications.
•Saaty, T. L. (2001). Decision Making for Leaders: The Analytic Hierarchy Process for Decisions in a Complex World. RWS Publications.
•Articles académiques importants :
•Saaty, T. L. (1977). A Scaling Method for Priorities in Hierarchical Structures. Journal of Mathematical Psychology, 15(3), 234–281.
•Saaty, T. L. (2003). Decision-making with the AHP: Why is the principal eigenvector necessary? European Journal of Operational Research, 145(1), 85–91.
L’AHP continue d’être un outil central dans la prise de décision multicritères grâce à sa structure claire et son adaptabilité.
Que se passe-t-il si l’entreprise propriétaire et/ou l’éditeur de logiciels font faillite ?
OD : Le code source est sécurisé sur GitHub et reste accessible à tous les clients enregistrés en cas de faillite de la structure externe.
GitHub est une plateforme collaborative de développement basée sur Git, un système de contrôle de version distribué. Elle permet aux développeurs et aux équipes de gérer, collaborer et partager le code source pour des projets logiciels. GitHub est l’une des plateformes les plus populaires pour les projets open-source et commerciaux, offrant des outils puissants pour le contrôle des versions, la gestion de projets et la collaboration.
Comment est organisé le support technique ?
OD : Le support technique couvre toutes les demandes de résolution rapide, tous les bugs système et les éventuelles erreurs non imputables au client.
Pour les clients souhaitant un service d’assistance maximal, nous proposons également un support technique par téléphone moyennant un abonnement supplémentaire.
L’abonnement garantit une intervention sous 24 heures après l’ouverture du ticket.
Quel est le coût de la mise à jour de l’application ?
OD: La mise à jour est incluse dans le prix de la licence, elle ne génère donc aucun coût supplémentaire.
Combien de personnes peuvent interagir simultanément sur la plateforme ?
OD : Le processus de décision lorsqu’il est collectif nécessite la coordination des différents décideurs. Un facilitateur doit être nommé pour assigner les liens qui permettent de voter au membre du comité de décision
Y-a-t-il une limite au nombres de licences ou de projets
OD : OptimalDecision™ est conçu pour être hébergé sur un serveur. Ses capacités sont ajustables aux besoins de l’entreprise
Quelle compétences particulières sont nécessaires pour utiliser OptimalDecision?
OD : Cela varie en fonction de l’utilisation.Une formation d’une demie journé à 3 jours est à envisager. Aucun prérequis n’est nécessaire pour participer à la formation.
Est-il possible d’avoir une personnalisation totale de l’application avec le branding et le chart code de l’entreprise ?
OD : Tel que OptimalDecision™ a été conçu, une personnalisation complète est très facilement réalisable.
Est-il possible d’adapter la structure de l’application aux besoins spécifiques de gestion de projet que nous avons définis ?
OD : ce n’est pas une fonctionalité standard mais un développement spécifique pourra être fait sur demande